En 1870, le ministre de la Justice Adolphe Crémieux publie une série de décrets dont le plus fameux permet la naturalisation des « Israélites indigènes d’Algérie ».
Cette mesure exceptionnelle, qui provoque des réactions antisémites en Algérie et en France, déclare « citoyens français » plus de 35 000 personnes juives arabophones, mais les distingue dans le même temps des musulmans, demeurés quant à eux « indigènes ».
Cette séparation initie une autre histoire : en 1962, la plupart de ceux qu’on appelait « juifs d’Algérie » s’exilent en France.
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