Si la jeunesse est l’avenir de toute nation, celle d’Algérie ne bénéficie d’aucune perspective prometteuse. Rien pour elle dans un État où les libertés fondamentales reculent et où l’économie et le marché du travail sont atones. Diplômés ou non diplômés, les jeunes vivent une situation difficile faite de débrouille, de petits boulots et, souvent, de marginalisation. Quitter le pays devient pour beaucoup une obsession que les gouvernements ne font pas grand-chose pour contredire.